Respect de l’environnement oblige, les fabricants et les ingénieurs doivent aujourd’hui rivaliser d’ingéniosité pour concevoir des produits «?éco-friendly?». Actuellement, le secteur industriel de la peinture connait une révolution de taille, celle des peintures «?dépolluantes?» et «?biosourcées?». Tour d’horizon sur ces 2 solutions qui réinventeront l’univers de la décoration !
La peinture dépolluante pour un environnement frais
Depuis quelques années, les peintures dépolluantes, conçues en 2013 par la marque Onip («?Clean’R?»), commencent à gagner du terrain et à s’imposer comme une vraie alternative aux produits polluants. La majorité d’entre elles procèdent par captation chimique.
Les peintures dépolluantes renferment un actif qui neutralise le formaldéhyde, une substance présente dans de nombreuses applications comme le conditionneur peinture, le détergent, le diluant ou les vernis. Son application permet, en effet, d’éliminer en seulement une journée près de 80 % des polluants présents dans une pièce. Autre avantage notable : ce produit innovant présente une efficacité et une lessivabilité pendant au moins 6 ans.
La peinture biosourcée pour dire adieu au pétrole
La mode est également à la peinture biosourcée. Celle-ci a fait récemment son entrée sur les étales de tous les grands magasins de couleurs. Il s’agit d’un produit dont la composition ne renferme pas des molécules issues de la chimie du pétrole. Sa résine est ainsi conçue à partir de principes actifs d’origine végétale (la fibre, l’huile de lin…) ou terrestre (l’argile, la chaux…).
Tout comme son homologue, la peinture biosourcée présente une myriade d’avantages en termes d’écologie. Bénéficiant d’un caractère non nocif, celle-ci présente de faibles émissions de COV (Composés Organiques Volatils). De plus, elle dispose d’une excellente longévité et permet ainsi de faire des économies sur le long terme. Petit bémol toutefois : ce produit présente quelques limites sur son emploi en extérieur ou sur les sols.
Vous l’aurez compris, les peintures «?dépolluantes?» et «?biosourcées?» deviendront d’ici peu les fleurons du domaine de la décoration. Néanmoins, ces produits respectueux de l’environnement demeurent un marché de niche et sont encore loin de l’acrylique qui représente à elle seule, 70 % du marché de la peinture décorative en France, soit 4,5 milliards d’euros.